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La naissance Katia

L’arbre de vie

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La naissance du premier fils de Katia s’est accompagnée d’une seconde naissance, selon elle, presque aussi importante : celle de son placenta.

Épilogue

La vie d’après
À l’automne 2018, Nolan est entré à la garderie, Katia a repris son travail de doula et d’éducatrice au sein de son entreprise Concevoir Services Périnatals, et la cérémonie de mise en terre du placenta a eu lieu sur une nouvelle terre acquise par la petite famille.

 

 

Pour en savoir plus

Traditions placentaires
Dans bien des sociétés traditionnelles, on porte un soin particulier au placenta. Celui-ci est souvent perçu comme un « double » du nouveau-né. Il faut donc en disposer de façon à garantir un bel avenir à cet enfant, ou encore à lui octroyer certaines qualités futures - l’intelligence ou la bonté, par exemple. Selon les sociétés, on peut enterrer le placenta, à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison, le mettre à la mer ou le brûler. On insiste souvent sur l’importance de protéger le placenta des mauvais esprits ou des bêtes sauvages. Certains prennent grand soin de laver le placenta pour éviter au nouveau-né de tomber malade, d’autres enveloppent le placenta de tissu, ou l’insèrent dans différents réceptacles, comme une noix de coco. Des pratiques de « placentophagie » – la consommation du placenta – ont aussi été rapportées dans divers coins du monde, mais sans vraiment s’inscrire de façon durable dans une culture particulière. En fait, la placentophagie est historiquement très répandue chez la plupart des mammifères… sauf l’humain!